METAMORPHOSES DES ENVIRONNEMENTS

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La Gaude declares itself city of contemporary art and proposes to become an open space for original and international creations.
On October the 23th and 24th 2010, Michel Meini, La Gaude’s mayor, offers an exhibition which will wake all the spirits and let the truth about the complex connections between the man and his environment shine.

 

The collection of paintings especially created for this occasion is entitled «MIRRORS» ; the mirrors of our own society.
Clarissa has realized eleven paintings, eleven portraits of people who have gone through a change, are changing or will change because of what they are surrounded by.
The result of this research is the predominance of negative mutations compared to positive ones.

Her final work, endings this lecture, is a sort of answer, a way-out from all of this.
Facing ourselves some of those negative aspects in our daily life, closing the eyes and creating a fictional paradise where we can take shelter, could be a solution.
That is why the woman giving a faint smile is surrounded by bright and soft colors.
The light wins, creating a feeling of extreme peace.

 

 

ARTICLE FROM ESPRIT CONTEMPORAIN

written by François Birembaux

 

A son initiative, avec la participation  active et les compétences spécifiques d’Art Nice et d’Esprit Contemporain, douze artistes se mobilisent pour signifier que les environnements sont les cadres du processus de civilisation mais paradoxalement les lieux inhumains de chimeres,  de l’anéantissement, de l’espoir ou des illusions. Douze artistes dont onze femmes de huit nationalités différentes s’engagent pour comprendre le sens intime de “Métamorphoses des environnements” et pénetrent intensément la sphere propre de l’expression démiurgique d’une part et sa portée symbolique, d’autre part. Les (trans)mutations de la nature et ses effets ainsi que les transformations culturelles nourrissent en permanence les représentations collectives conscientes et/ou inconscient, les mythes et font les évenements historiques. La Gaude, décrétée cité d’art contemporaine, décline l’homme dans tous ses états et interrelation permanente avec ses environnements. Michel Meini vous propose de réfléchir sur les sens de l’existence fragile de l’homme intimement lié à  “fluidité” de ses environnements. Ne cherchez pas à  travers cet évenement une révélation sur les métamorphoses des environnements. L’art ne contient pas les réponses aux interrogations de la vie. En revanche, il peut vous libérer du contentement placide et de gout pour l’emphase inutile. L’art demeure une alternative a la vanité nécessaire et aux appréciations toutes faites. Cessez donc de dissimuler vos ames et rejoignez La Gaude le 23 et 24 octobre 2010. En s’appropriant les environnements, l’attitude humaine cherche à  les maitriser avec véhémence. Or, ces environnements muent sans cesse et ne peuvent etre totalement appréhendés parce qu’ils sont susceptibles de revirements brusques, si bien que ce sont eux, alors qui nous dominent. En occupant les espaces, nous cherchons la régulation et l’équilibre. Pourtant, nous intervenons sans etre réellement la cause de ce qui arrive. Tout systeme spécifique à  un environnement a ses propres mouvements, que nous pouvons influencer sans les diriger. Dans ce sens, P.Valéry disait de la conscience humaine qu’elle régnait mais ne gouvernait pas. L’etre pensant donne toujours l’impression obsessionnelle d’aller vers un but précis, que l’on suppose raisonnable, mais, en vérité, il parait plus marcher dans des songes trop souvent ineptes, parfois épuisants, et surtout interminables. Nos imaginations habillent les environnements mais les environnements et leurs transmutations sont divinement plus imaginatif que nous. Comme il y a une multitude d’aléas puissants, des mondes souterrains, d’ambivalences inévitables, nous sommes autant influencer par les forces vitales exogenes qu’endogenes. Indubitablement, nous sommes davantage résolus à  batir – comme mécanisme de défense vain – une représentation illusoire du destin.<br> Si les évolutions humaines agissaient sur les environnements, ces dernieres produisent un mouvement complexes qui les affecte en retour. Aussi pouvons-nous parler de métamorphoses imprévisibles. Tant de déterminations nourrissant les sentiments les plus contradictoires et rendant les anticipations particulierement fragiles. Les transformations environnementales nous absorbent avec la meme violence que Saturne dévorant ses enfants. Et ce n’est qu’à postériori, sous la forme la plus négative de l’intellectualisme, que nous prétendons impétueusement comprendre une vérité qui en définitive nous échappe totalement.

PRESS REVIEW

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